Les histoires de harcèlement moral, ou sexuel, ne cessent de fuser dans le monde du cinéma. Quand certaines actrices, notamment Adèle Haenel, prennent des décisions radicales – quitter cette industrie – pour éviter de subir ces agressions, d’autres libèrent leur parole petit à petit en se faisant la promesse de changer la donne. C’est le cas de Melissa McCarthy. L’actrice américaine, qui joue en ce moment un rôle pour lequel elle s’est battue, Ursula dans La Petite Sirène, s’est confiée dans The Guardian sur une expérience de tournage qui l’a rendue physiquement malade, tant elle était toxique. “Mes yeux ont commencé à gonfler, j’absorbais toute la folie [de cette personne tyrannique]”, explique-t-elle. La quinquagénaire n’était visiblement pas la seule à souffrir du comportement de celle-ci. “Certain·es pleuraient, clairement parce qu’iels étaient affecté·es par cette personne. Je crois que c’était une question de manipulation pour m’atteindre.”

“Iel renvoyait les gens que j’aimais pour me faire taire”, révèle Melissa McCarthy sans donner le nom de celui ou celle dont elle parle. “Ça marchait très bien. Et un jour, j’ai dit : ‘Ça s’arrête maintenant.’ Et je sais maintenant que je ne me tairai plus jamais.” L’actrice, rendue célèbre au début des années 2000 dans la série Gilmore Girls, a même fait mieux que ça. Elle est devenue scénariste et productrice de plusieurs films, en collaboration étroite avec son mari, l’acteur et réalisateur Ben Falcone. “Nous sommes si heureux et reconnaissants (...)

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