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#MeToo, épilation, patriarcat… Une mère et sa fille, deux visions du féminisme

Caroline, 60 ans, est la mère de Noémie, 29 ans. Deux générations de femmes d’une même famille qui ont accepté de se prêter au jeu d’une discussion franche et sans filtre sur leur rapport au féminisme.

Quand on leur demande si elles se déclarent féministes, Caroline et Noémie n’ont pas tout à fait la même approche. La mère se dit « sensible à la cause féministe », quand la fille se dit « féministe », sans pour autant le « crier sur tous les toits ». Différence de génération ou d’approche de la question ? Caroline, 60 ans estime d’abord que si le sujet ne « passionne pas », c’est aussi parce qu’elle « n’a pas eu l’impression de souffrir d’être une femme dans sa vie personnelle ou professionnelle ».

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« Je suis d’une génération où les hommes te servent le vin »

Quand Noémie craint que le message du féminisme ne soit pas toujours bien compris et pollué par les détracteurs qui relèguent le féminisme à « une affaire de femmes ». Un point de vue que partage Caroline qui souligne tout de même que certains détails sont parfois assez évocateurs.

« Moi je suis d’une génération où les hommes te servent le vin », détaille celle qui avoue avoir « intériorisé » cette règle de bienséance qu’elle remet aujourd’hui en question, au regard de discussions avec ses filles. « C’est vous, qui m’avez fait réaliser à quel point c’est tellement étrange », lance-t-elle à Noémie. Un détail qui fait partie d’un système patriarcal beaucoup plus large, dont les jeunes générations sont de plus en plus conscientes.

Pour Noémie ce sont surtout...

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