#MeTooGay : au tour de la communauté gay de témoigner des violences sexuelles

Une semaine après #MeTooInceste et trois ans après #MeToo, la parole des gay victimes de violences sexuelles se libère pour la première fois.

Le hashtag s’est répandu comme une trainée de poudre. Depuis jeudi, la parole des gays victimes de violences sexuelles se libère à travers #MeTooGay, déjà utilisé près de 10 000 fois. « J’avais 7 ans. Lui était majeur. Ça a duré un été, sans comprendre ce qui se passait. Emprise. Puis le silence ! Oui le hashtag #metoogay est nécessaire. Des mots sur des souvenirs douloureux. Un début de guérison pour certains, une dose de courage pour les autres », tweete par exemple le journaliste Christophe Gascard. Le #MeTooGay arrive dans le sillage de #MeTooInceste, qui collectait la semaine dernière les témoignages de victimes d’inceste. Le sujet est par ailleurs au cœur de l’actualité depuis le début de l’année et l’affaire Olivier Duhamel,  accusé d‘inceste par sa belle-fille Camille Kouchner.  

Qui dit hashtag dit dénonciation. Le mot-dièse a été également partagé après qu’un élu PCF du Conseil de Paris, Maxime Cochard, et son conjoint ont été accusés de viol et d'agression sexuelle. Le Parti communiste leur a demandé de se mettre en retrait de leurs responsabilités au sein du PCF.  Un jeune homme a affirmé sur Twitter avoir été violé par eux à l'âge de 18 ans alors qu'il était dans une « situation particulièrement vulnérable ». Même si l’homme politique nie les faits et assure avoir déposé plainte pour diffamation, les internautes se sont emparés de #Metoogay.

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