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#MeTooGHB : une pétition pour une meilleure prise en charge des victimes du GHB

Depuis l’année dernière, les témoignages de personnes victimes d’agressions par soumission chimique dans des lieux festifs s’accumulent. Un collectif lance une pétition et alerte sur la double peine que subissent à l’hôpital et au commissariat les victimes de drogues anesthésiantes comme le GHB.

La soumission chimique : c’est ainsi que l’on appelle l’intoxication au GHB et aux substances chimiques sédatives glissées dans le verre des victimes à leur insu. Mais, en plus de l’agression, les victimes subissent une double peine : celle de leur prise en charge à l’hôpital ou au commissariat. « Les effets de ces drogues sont souvent minimisés, on parle d’une grosse cuite ou d’un verre de trop : or, il y a de réelles difficultés à être pris.e en charge après ce genre d’agression. », alerte Eina, 38 ans, membre du collectif féministe du Val d’Oise Héro·ïnes 95 à l’initiative d’une pétition diffusée sur la plateforme « Change.org » qui a recueilli à ce jour 13 000 signatures. Parmi les signataires, des associations féministes et des collectifs associés au hashtag #BalanceTonBar, mobilisés depuis l’automne contre les violences sexuelles et sexistes en milieu festif.

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Un dispositif de prise en charge des victimes qui dysfonctionne

De l’hôpital au commissariat, les dispositifs d’accueil de ces victimes du GHB dysfonctionnent, estime le collectif qui réclame, notamment dans les services hospitaliers, des UMJ (unité médico-judiciaires) dédiées aux violences sexistes et sexuelles, ainsi qu’une meilleure formation des professionnel.les dans les commissariats. « Il faut un accueil à part et une prise en charge immédiate...

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