Mimosa d'hiver : en pot ou en terre, nos conseils pour bien l'entretenir
Que serait la Côte d’Azur sans mimosa ? Et pourtant il n'en est pas originaire ! Arrivé d’Australie, il a trouvé sur la French Riviera un environnement propice et s'y est naturalisé. Comme toutes les plantes qui nous viennent de ce pays-continent, le cousin de nos acacias et robiniers est plein de surprises… Ses pompons jaunes ne sont pas des fleurs, mais un groupe de fleurs de forme sphérique que l’on appelle aussi "glomérules". Le plus courant, le mimosa argenté (Acacia dealbata) a de vraies feuilles composées, qui ressemblent à celles d’une fougère. Il fleurit en début d'année si abondamment que, parfois, on ne voit même plus son feuillage.
Le mimosa est un frileux : il n'est rustique que jusqu’à -5 à -7°C. Aussi il ne supporte d’être installé au jardin que dans le Midi et sur la façade atlantique dans les endroits bien abrités. Plantez-le au soleil de préférence au printemps, dans un sol bien drainé (l'humidité hivernale est sa plus grande ennemie) sans calcaire. N’hésitez pas à creuser grand (50 à 60 cm en tous sens), car il développe un système racine puissant. Légumineuse, le mimosa est capable de se servir de l’azote de l’air pour se nourrir : la fertilisation n’est donc pas utile.Dans les régions moins propices, vous pouvez le cultiver en pot quand il est jeune et lui faire passer l’hiver en serre ou véranda pas trop chauffée (10 à 12°C). Le mimosa ne doit pas manquer d’eau, mais son terreau ne doit pas non plus être trop humide et jamais d’eau stagnante dans la soucoupe. (...)