MMA: «Comme si ma carrière recommençait à zéro», le Franco-Algérien Yanis Ghemmouri débarque à l'UFC Paris
Initialement combattant de boxe thaïlandaise, Yanis Ghemmouri est un Franco-Algérien qui s'est converti au MMA. Avec succès puisque son palmarès de douze victoires pour une défaite lui a permis tout récemment d'entrer à l'UFC, la plus prestigieuse des organisations mondiales de MMA. Cerise sur le gâteau, sa première apparition dans la cage de la ligue américaine se fera lors de l'UFC paris, le 2 septembre prochain, sous les yeux d'un Bercy archi comble.
RFI : Comment appréhendez-vous l'évènement, la fight week, la médiatisation de l'UFC ?
Yanis Ghemmouri : La chance que j'ai, c'est que je suis déjà allé plusieurs fois à des fight weeks de l'UFC avec Farès Ziam (un autre combattant franco-algérien de l'UFC avec qui il s'entraîne à Lyon, NDLR), j'en ai déjà vécu. Je sais à quoi m'attendre. La seule différence, c'est que je devrai faire le poids et que les interviews seront pour moi, cette fois !
L'UFC est une finalité ou une étape ?
C'est le commencement. Entrer à l'UFC, c'est compliqué, mais dans le cheminement d'une carrière, ce n'est pas le plus compliqué. C'est comme si ma carrière recommençait à zéro. Je dois performer à l'UFC, y rester, gravir les échelons jusqu'au top 15, y rester, viser le top 5, top 3, la ceinture. Il y a beaucoup d'étapes si on a de l'ambition.
Il y a eu un avant / après la signature à l'UFC ?
Il y a beaucoup de médias qui m'ont contacté sur les réseaux sociaux. Mais je dois faire attention à ne pas perdre trop d'énergie, à faire plusieurs interviews par semaine, rester concentré sur ma perte de poids et mon combat. Sur Instagram, les abonnés sont montés aussi, ça fait rentrer dans une autre dimension.