Moins de 30 % des jeunes estiment qu’une réelle amitié avec leur ex est possible, selon une étude
Connecté·e sur les réseaux sociaux, abonné·e aux profils de l’autre, toujours rappelé·e à son existence : faire une croix définitive sur son ex est désormais difficile. Dans une étude de l’IFOP commandée par l’entreprise de télécommunications Lemon, on apprend qu’à l’heure des réseaux sociaux, seulement 29 % des jeunes âgé·es de 15 à 34 ans pensent pouvoir rester ami·es avec leur ex sans ambiguïté. Pourtant, 64 % aimeraient croire à cette amitié nouvelle avec un·e ancien·ne amoureux·euse. Iels déchantent rapidement lorsqu’iels comprennent qu’il existe toujours une forme d’équivoque. D’autant que l’immense majorité (81 %) des personnes interrogées dans le cadre de cette étude déclarent qu’elles se sentiraient mal à l’aise si leur conjoint·e actuel·le devait fréquenter leur ex.
Plus ancré·es dans leur époque encore, les digital natives – comme on appelle celles et ceux qui sont né·es dans un monde où Internet existait déjà – désapprouvent le fait que leur compagnon ou compagne reste en contact sur les réseaux sociaux avec leur ex. Parmi les personnes interrogées, 70 % ne voudraient pas que leur partenaire “like” les posts et autres publications de leurs ancien·nes conjoint·es sur Internet. Un élément qui fait craindre le pire aux femmes plus qu’aux hommes. S’iels ont des craintes, c’est notamment parce que ce genre de situation mène souvent à des disputes dans le couple. Ceci explique peut-être aussi pourquoi l’avènement des réseaux sociaux n’a pas fait augmenter le nombre de personnes (...)
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