Un constat alarmant. L’OMS a publié un nouveau rapport intitulé “Améliorer la santé et la survie de la mère et du nouveau-né et réduire la mortinaissance” et relayé par le site ONU Info, ce mardi 9 mai. Il est assez préoccupant en matière de santé publique mondiale. En effet, on y apprend que le taux de mortalité des jeunes mères, des femmes enceintes et des nouveau-nés dans le monde n'a pas diminué depuis 2015. En d’autres termes, leurs chances de survie ne se sont pas améliorées en huit années.

Plus précisément, l’OMS décompte chaque année 290.000 décès maternels, 1,9 million de mortinaissances (il s’agit des bébés mourant après 28 semaines de grossesse) ainsi que 2,3 millions de morts de nourrissons (au cours du premier mois de leur vie). Le rapport indique qu’au total, plus de 4,5 millions de femmes et de bébés meurent chaque année pendant la grossesse, l'accouchement ou bien durant les premières semaines qui suivent la naissance de l’enfant. Cela équivaut à un décès toutes les sept secondes.

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Si ces chiffres sont si inquiétants, c’est surtout parce qu’une telle mortalité pourrait être évitée. En effet, comme l’indique l’organisme de santé publique, les causes de ces décès sont, en grande majorité, “évitables ou traitables si des soins appropriés étaient disponibles”, peut-on lire dans le rapport.

La crise sanitaire est en partie responsable. Selon la dernière (...)

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