Publicité

Mort de Marie-Bélen Pisano : ses proches réclament la requalification de « féminicide intime »

L’auteur présumé du meurtre de Marie-Bélen Pisano, est jugé à la cour d’assises d’Aix-en-Provence depuis lundi 6 février 2023. Les parents de la victime livrent un combat acharné, pour que ce crime soit reconnu comme un féminicide.

« Pas une de moins. » Ces mots étaient écrits sur une banderole, lors de la marche en hommage à Marie-Bélen Pisano en avril 2019, à Marseille. Cette étudiante est morte, poignardée à la sortie d’une station de métro dans la cité phocéenne. Alors que le procès s’est ouvert ce lundi 6 février 2023, à la cour d’assises d’Aix-en-Provence, la famille de la jeune femme, qui était âgée de 21 ans, réclame la qualification de « féminicide non intime », indique « BFMTV ». La justice, elle, a retenu la qualification de « vol précédé, accompagné ou suivi de violences ayant entraîné la mort ». Selon les enquêteurs, ce crime aurait été motivé par le vol du téléphone portable de Marie-Bélen Pisano. Mais Ruben Pisano, le père de la victime, qui s’est constitué partie civile avec sa femme, ne décolère pas.

Lire aussi >> Marie Trintignant, le féminicide originel

Poursuivie puis poignardée dans le métro

Les faits remontent au 17 mars 2019, aux alentours de 21 heures, rapporte « Libération ». Marie-Bélen Pisano, une étudiante en anthropologie et originaire d’Alès dans le Gard, s’était rendue à sa résidence universitaire, pour déposer ses affaires. Elle devait ensuite prendre le métro pour retrouver ses parents. D’après les témoins entendus par les enquêteurs, et les images de caméras de vidéosurveillance, un homme s’était adressé à la jeune femme, qui l’aurait ignoré. L’individu l’aurait ensuite...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

A lire aussi