L’affaire du décès du jeune Nahel à Nanterre (Hauts-de-Seine) est revenue récemment au fil des audiences du tribunal judiciaire de Paris. Selon nos informations, le 25 août, une femme de 39 ans a été jugée pour avoir proféré des menaces de mort à l’encontre de la police.

Des propos tenus sur le réseau social X, - anciennement Twitter -, après la mort du jeune Nahel, 17 ans, le 27 juin, au cours d’un contrôle de police. La prévenue a finalement été condamnée à une peine de 70 heures de travaux d'intérêt général (TIG), à effectuer dans un délai de 18 mois. Et si elle n’exécute pas sa peine, elle s’expose à deux mois de prison ferme.

Domiciliée dans le 13ème arrondissement de Paris, cette trentenaire mène une existence solitaire, dépendant du revenu de solidarité active (RSA). Le 2 juillet dernier, des messages menaçants apparaissent sur son compte X. Ce dernier, créé peu après le décès du jeune Nahel, et qui ne compte aucun abonné, a pourtant généré une série de vives réactions et d'accusations.
A l’appui d’une vidéo incitant à la violence envers les policiers, la prévenue se voit reprocher d’avoir publié un appel au meurtre contre la police. Un échange virtuel tendu s’en est suivi avec un abonné de X, dont le père est policier.

La prévenue a alors confirmé ses propos avant d’affirmer soutenir celui qui serait le premier à tuer un « flic ». La même a ensuite tenu de nouveaux propos menaçants en faisant référence aux règlements de comptes qui ensanglantent depuis plusieurs...

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