La mpox n’est pas le nouveau Covid, voici pourquoi
Après avoir déclaré un état d’urgence de santé publique de portée internationale mercredi 14 août, en réaction à l’explosion de cas d’un nouveau variant inquiétant de mpox (anciennement appelée variole du singe), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) s’est montrée rassurante quant aux risques d’une nouvelle pandémie comparable avec celle du Covid-19. Le virus de la mpox “n’est pas le nouveau Covid”, a affirmé lors d’un point presse régulier de l’ONU à Genève Hans Kluge, le Directeur régional de l’OMS pour l’Europe, le 20 août 2024.
La mpox est une forme atténuée de la variole humaine, initialement présente chez l’animal comme les rongeurs, et qui circule aujourd’hui chez l'être humain, notamment en République Démocratique du Congo, où une épidémie a provoqué 15.600 cas et 537 décès depuis le début de l’année. Cette maladie se manifeste par de la fièvre, de la fatigue, des maux de tête, mais aussi des éruptions cutanées sur diverses parties du corps, et se transmet par contact direct avec un animal infecté, avec des lésions cutanées ou des fluides biologiques, de façon indirecte via des matériaux contaminés, ou encore probablement via les gouttelettes respiratoires d’une personne infectée, rappelle l’Institut Pasteur.
Si une épidémie de mpox a déjà touché l’Europe en 2022, cette hausse du nombre de cas inquiète davantage les autorités de santé, car elle concerne un nouveau variant du virus, jugé “préoccupant” par l’OMS. “L’épidémie de mpox de 2022 qui avait aussi touché l’Europe, (...)