Mystérieuses hépatites chez des enfants : deux nouvelles études avancent une explication
S’il semble s’agir d’une co-infection de deux virus, le confinement aurait aussi pu jouer un rôle dans la contamination, empêchant la création de certaines défenses immunitaires.
22 décès, plus de 1 000 malades dans 35 pays… De mystérieux cas d’hépatites, de graves inflammations du foie, ont touché de très jeunes enfants ces derniers mois – la majorité ayant moins de six ans. Si elles restaient jusqu’ici inexpliquées, deux études scientifiques ont apporté un nouvel éclairage lundi 25 juillet : il pourrait s’agir d’une co-infection de deux virus.
Lire aussi >> Trains, avions, restaurants, plages… Les enfants sont-ils des vacanciers comme les autres ?
Les deux études, qui n’ont pas encore été vérifiées par des pairs, ont conclu qu’une infection au Covid-19 n’était pas responsable. Le coronavirus n’a pas été détecté dans le foie des enfants malades étudiés, et la proportion d’entre eux présentant des anticorps contre le Covid-19 était similaire à celle des enfants non touchés par ces hépatites.
« Il semble que la co-infection joue un rôle clé »
Conduites respectivement par des scientifiques en Écosse et en Angleterre, ces études pointent du doigt un autre coupable : un virus commun appelé AAV2 – virus adéno-associé 2 –, détecté à des niveaux élevés chez les enfants malades. Ce virus n’est pas normalement connu pour causer de maladie. Il ne peut se répliquer seul, et a besoin pour cela d’un autre virus, un adénovirus, ou plus rarement le virus de l’herpès (HHV6).
Les chercheurs pensent que la co-infection de deux virus – AAV2 et un adénovirus, ou le HHV6 – est à l’heure...
Lire la suite de l'article sur Elle.fr