"On n'a plus le droit d'être moche" : la chirurgie esthétique, nouvelle addiction inquiétante des moins de 35 ans
Iels achètent un nouveau nez comme on irait faire du shopping. Et cela peut-être décliné à l'envi : lèvres, pommettes, seins, fesses, dents, et même mollets, vulve et pénis… On estime que plus de 320 000 procédures de chirurgie esthétique et 420 000 de médecine esthétique seraient réalisées chaque année en France. L'hypermarché des corps tourne à plein régime et les premier·es consommateur·ices n'ont plus le même profil qu'avant. Des quinqua qui voulaient contrer les effets du temps, l'industrie s'est tournée vers les (très) jeunes adultes, entre 18 et 34 ans, qui veulent à tout prix les anticiper. Mais le recours au bistouri est tout sauf anodin : si la majorité des opérations se déroulent sans problème, peu d'adeptes ont vraiment conscience des risques et des traumatismes – physiques et/ou psychologiques – qu'elles peuvent engendrer.
"Derrière ces jeunes, il y a tout un système qui les pousse à s’altérer, à se modifier. C'est un véritable phénomène de société qui ne se réduit pas à un chiffre sur une année", affirme l'enquêtrice du Parisien Ariane Riou. Avec sa consœur Elsa Mari, elle s'est plongée au cœur de ce système effrayant et en a tiré un livre-enquête passionnant, Génération Bistouri*. "On s’est demandé pourquoi des enfants voulaient avoir recours au bistouri, explique sa co-autrice, journaliste au service santé du quotidien. Mais malgré notre bonne connaissance du sujet, on a quand même découvert des dérives qu’on ne soupçonnait pas."
Leur point de départ ? Une tendance (...)
(...) Cliquez ici pour voir la suite
Règles, MST... Une loi pourrait bientôt empêcher les jeunes filles de parler de santé sexuelle en Floride
Travail : ces 4 types de compétences seront les plus recherchées par les recruteurs en 2025
Corée du Sud : c'est quoi le mouvement féministe 4B qui rejette le patriarcat ?
Près d’un tiers des Français croient aux OVNI, selon une étude, en faites-vous partie ?
Saint-Ouen devient la première ville à mettre en place un congé menstruel pour ses employées