A Nantes, quatre étudiantes portent plainte contre des policiers pour attouchements
Les étudiantes décrivent des « gestes inappropriés » et à « caractère sexuel » lors d’un contrôle de police, après une opération de blocage contre la réforme des retraites. Le procureur de la République a saisi l’IGPN.
Les faits se seraient déroulés le 14 mars dernier. Quatre jeunes manifestantes décrivent des gestes à « caractère sexuel » de la part des forces de l’ordre, lors d’un contrôle des forces de l’ordre, après une opération de blocage. Elles ont déposé plainte contre X pour « violences sexuelles par personnes dépositaires de l’autorité publique », vendredi 17 mars, selon les informations de « France Bleu Océan ». L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie par le procureur de la République.
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Palpation des parties intimes
Les étudiantes, toutes âgées d’une vingtaine d’années, affirment que les policiers auraient palpé leurs parties intimes durant le contrôle d’une cinquantaine de manifestants, après une opération de blocage sur le périphérique nantais. Elles mentionnent aussi la tenue de propos dégradants, sexistes et sexuels à leur encontre.
« J'ai reçu dans mon cabinet des jeunes femmes choquées par ce qui leur était arrivé », explique à France Bleu Loire Océan, maître Aurélie Rolland, avocate de deux des plaignantes. Elle décrit des jeunes femmes « sidérées par ces gestes extrêmement inadaptés ». L’avocate rapporte également un état de stress et d’anxiété depuis cet événement. Dans une interview accordée à « Médiapart », maître Aurélie Rolland décrit « des palpations avec les mains à l’intérieur des...
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