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Une nette surmortalité en France sur l’année 2022, le Covid ne suffit pas à l’expliquer selon l’Insee

675 000 personnes sont mortes en France en 2022, selon les données de l’Insee dévoilées mardi 6 juin. Une nette surmortalité qui ne s’explique pas qu’à cause du Covid.

L'Insee a constaté la persistance d'une nette surmortalité en France en 2022 par rapport à une année « normale » (hors épidémie ou événement inhabituel), que le Covid ne suffit pas à expliquer, selon les chiffres publiés mardi 6 juin par l'Institut de la statistique.

Pour l'Insee, 675 000 personnes sont mortes en France en 2022, soit 53 800 décès de plus que ce qui était prévisible, compte-tenu de l'âge de la population et des tendances enregistrées sur les 10 ou 15 années précédentes.

L'écart à la prévision (+8,7 %) est supérieur à celui constaté en 2021 (+6,9 %) et en 2020 (+7,8 %), année du pic de l’épidémie de Covid-19.

Pourtant le Covid-19 a nettement moins tué en 2022, avec 38 300 morts contre 59 100 en 2021, selon les chiffres de Santé publique France. « Les décès dus à d'autres causes que le Covid-19 ont donc augmenté », indique l'Insee, qui mentionne « les deux épidémies de grippe » en mars-avril et en décembre 2022, et aussi les fortes chaleurs pendant l'été 2022.

Effets indirects du Covid-19

« Enfin, l'épidémie de Covid-19 a pu entraîner depuis 2020 une hausse des décès en raison d'effets indirects, comme des reports d'opérations ou des baisses de dépistage d'autres maladies », indique l'Insee.

La population française est peut-être aussi confrontée à une évolution plus structurelle, avec un coup de frein sur les gains d'espérance de vie qui étaient observés chaque année, explique l'Insee.

« Il peut y...

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