« Ni violeur, ni prédateur » : mis en examen, Gérard Depardieu se défend dans « Le Figaro »
« Ni violeur, ni prédateur » : mis en examen depuis 2020 pour des soupçons de viols et d’agressions sexuelles sur la comédienne Charlotte Arnould, l’acteur Gérard Depardieu a battu en brèche dimanche les accusations le visant, dénonçant un « lynchage » orchestré par le « tribunal médiatique » dans les colonnes du journal « Le Figaro ».
« Je ne peux plus consentir à ce que j’entends, ce que je lis sur moi depuis quelques mois. Je croyais m’en foutre, mais non, en fait non. Tout cela m’atteint. Pire encore, m’éteint », écrit l’acteur de 74 ans dans une lettre ouverte publiée dans la section opinion du journal « Le Figaro », dimanche 1er octobre.
Ce texte fleuve constitue la première prise de parole de l’acteur depuis la publication par Mediapart de nouveaux témoignages l’accablant au printemps.
« Je ne peux plus consentir à ce que j’entends, ce que je lis sur moi » écrit Gérard Depardieu, avant d’assurer : « Jamais au grand jamais je n’ai abusé d’une femme ». L’acteur nie depuis le début les faits qui lui sont reprochés.
Sans la nommer, Gérard Depardieu s’en prend à Charlotte Arnould, l’actrice qui a porté plainte contre lui pour deux viols en 2018. Selon lui, « une femme est venue chez moi une première fois, le pas léger, montant de son plein gré » dans sa chambre. « Elle dit aujourd’hui y avoir été violée », poursuit-il, insistant qu’entre eux, il n’y a jamais eu ni contrainte, ni violence, ni protestation « .
« Si, pensant vivre intensément le présent, j’ai blessé, choqué qui que ce soit, je n’ai jamais pensé à faire de mal et je vous prie de m’excuser de m’être comporté comme un enfant qui veut amuser la galerie », écrit-il encore.
16 victimes présumées
Tout au long du texte, Gérard Depardieu martèle qu’il n’est...
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