Ils sont de nombreux étudiants nigériens dans l’incertitude. Comme le raconte RFI, à quelques jours de la rentrée scolaire, près de 450 étudiants devaient rallier la France dans des universités ou des écoles privées. Mais depuis le coup d’État militaire de fin juillet dans le pays, la situation est bloquée. Les putschistes refusent de quitter le pouvoir, et ils ont d’ailleurs lancé un ultimatum à l’ambassadeur de France afin qu’il rejoigne la France (ce qu’il a refusé de faire pour le moment). Mais pour les étudiants, les conséquences sont énormes. Toutes les inscriptions étaient bouclées, les valises étaient prêtes, mais sans visa, impossible de quitter Niamey. Les portes du consulat français sont fermées et impossible d’obtenir le précieux sésame.

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Que ce soit dans une école de commerce à Paris ou dans une université à Caen, les cours devaient commencer fin août ou début septembre. Exaspérés par la situation, ils ont décidé de se regrouper en montant le Collectif des étudiants admis aux universités françaises. Leur but est, selon RFI, de trouver une solution le plus rapidement possible, que ce soit auprès des autorités françaises ou nigériennes. Les étudiants sont appuyés par d’autres entités, comme le Conseil des Nigériens de France (CONIF), qui frappe à toutes les portes pour trouver une solution : « On ne peut pas laisser ces étudiants dans le doute et dire que le consulat es...

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