Publicité

Quel nom de famille choisir après un mariage ? En Allemagne, ces députés proposent la fusion

Des députés écologistes allemands souhaitent que les couples mariés puissent mixer leurs deux noms de famille afin d’en créer un nouveau.
Des députés écologistes allemands souhaitent que les couples mariés puissent mixer leurs deux noms de famille afin d’en créer un nouveau.

ÉGALITÉ - Madame Bernabois, Monsieur Thobert… Ces noms de famille ne vous disent probablement rien. Chacun est pourtant le mariage entre deux patronymes parmi les plus portés dans l’Hexagone : Bernard et Dubois pour le premier, Thomas et Robert pour le second. Si une telle combinaison de deux noms d’époux n’est pas possible en France, elle pourrait être autorisée en Allemagne.

Ainsi si Herr Müller épouse Frau Hofmann, ils pourront tous les deux porter le nom de Hofler. Ou Mülmann. Au choix.

Cette proposition récemment faite par le parti écologiste allemand intervient alors sur les députés débattent de la réforme du droit du nom. Elle doit permettre aux futurs époux et à leurs enfants de porter les deux noms de famille. « Je trouverais qu’une fusion des noms de famille, au lieu de noms doubles avec trait d’union, serait une innovation rafraîchissante et donc très charmante », justifie le député Helge Limburg à l’hebdomadaire Die Welt, dans des propos relayés par TF1.

Ce que l’on peut déjà faire en France

Si cette fusion n’est pas autorisée en France, il est possible de changer de nom de famille. Une démarche qui a été simplifiée par une loi du 1er juillet 2022. Il fallait auparavant l’accord des deux parents pour changer de patronyme, ou seulement ajouter l’un des deux noms.

Aujourd’hui, chaque personne majeure peut changer de nom une fois dans sa vie et choisir de porter celui de sa mère, de son père ou les deux. « Il suffit désormais d’une déclaration Cerfa à l’état civil de votre mairie » selon le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti.

Un parent pourra aussi ajouter son nom, à titre d’usage, à celui de son enfant, en informant l’autre parent - auparavant, il fallait son autorisation. Si l’enfant a plus de 13 ans, son accord sera nécessaire.

À voir également sur Le HuffPost :

Darmanin met les violences policières sur le compte de la « fatigue »

Journée internationale des droits des femmes : Les inégalités économiques entre les sexes commencent dès l’enfance