Le nombre de signalements pour violences sexuelles sur conjoint a augmenté de 164 % depuis MeToo
En 2017, poussées par l’élan de libération de la parole entamé à Hollywood et le mouvement #MeToo, des milliers de femmes ont confié et raconté les violences sexuelles dont elles avaient été victimes. Il faut croire que l’élan n’a pas faibli. Alors que, petit à petit, toutes les strates de la société et tous les secteurs d’activité font leur introspection, le nombre de signalements pour violences sexuelles sur conjoint·e a déjà doublé. Le ministère de la Justice a révélé le 10 novembre que le nombre de personnes mises en cause pour agression sexuelle ou viol avait augmenté de 164 % entre 2017 et 2022, rapporte Libération. Comme on le répète souvent, cette augmentation, progressive, ne signifie pas qu’il y a de plus en plus d’agressions sexuelles dans le couple. En revanche, c’est une petite victoire quant à la libération de la parole et au réflexe de signalements des faits aux autorités.
Toutefois, des lacunes persistent. Notamment au sein des commissariats, où les policiers ne sont pas toujours bien formés à l’écoute des victimes de violences sexuelles. D’autant que les viols conjugaux, passibles de vingt ans de prison – car le fait d’agir sur son ou sa conjoint·e est une circonstance aggravante – ne sont pas toujours pris au sérieux par les forces de l’ordre. La faute, notamment, à la culture du viol et à la notion de “devoir conjugal”, qui a longtemps régi les relations de couple. Selon des chiffres de l’Ined, parus en 2017, près d’un viol sur deux est commis au sein du couple (...)
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