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La Nouvelle-Zélande accepte les touristes, mais d’abord les riches

Une vue d'Auckland, l'une des principales villes de l'île du Nord, en Nouvelle-Zélande.  - Credit:NEIL FARRIN / Robert Harding RF / robertharding via AFP
Une vue d'Auckland, l'une des principales villes de l'île du Nord, en Nouvelle-Zélande. - Credit:NEIL FARRIN / Robert Harding RF / robertharding via AFP

Le ministre néo-zélandais du tourisme a assumé comme « stratégie marketing » le fait de privilégier les touristes les plus aisés, rapporte « The Guardian ».

Depuis le 1er août, la Nouvelle-Zélande est rouverte aux touristes du monde entier. Une première après deux ans de coronavirus et de mesures sanitaires drastiques. Mais si, dans les faits, le pays est ouvert à tous, sur le terrain, les plus riches semblent prioritaires. Comme le rapporte The Guardian, Stuart Nash, ministre néo-zélandais du tourisme, a indiqué vouloir privilégier les « touristes de haute qualité » qui dépensent plus de « 10 dollars par jour en mangeant des nouilles instantanées ».

Si Stuart Nash assume le fait de préférer les touristes aisés, ce qu'il qualifie de stratégie marketing, nombreux sont les Néo-zélandais à penser tout à fait autrement. Selon James Higham, professeur de tourisme à l'université d'Otago interrogé par The Guardian, l'idée que les plus riches contribueraient au bien-être économique de la Nouvelle-Zélande n'est pas nécessairement vraie.

Les riches « dépenseraient moins à destination »

« Je n'ai vu aucune preuve de cela », a-t-il même affirmé. Avant d'ajouter : « La tendance mondiale de ces dernières années montre que les touristes voyagent plus loin, plus vite, produisent plus de CO2, mais restent moins longtemps et dépensent moins à destination. »

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