OL: Aulas menace de poursuivre Textor en diffamation

Cette fois, il n’a pas supprimé son message, ni crié au piratage. Jean-Michel Aulas a publié un tweet dans la nuit de mardi à mercredi dans lequel il menace John Textor, nouveau propriétaire de procès en diffamation. L’ancien président lyonnais a réagi à la prise de parole de l’homme d’affaires américain, mardi soir devant quelques médias dont RMC Sport lors de laquelle, il a détaillé les raisons de la brouille entre les deux hommes.

"Il risquerait des sanctions catastrophiques pour OL de la DNCG et de la LFP!"

"J’imagine que ces propos ne sont pas de John Textor car en les tenant il s’exposerait à un procès en diffamation et de plus risquerait des sanctions catastrophiques pour OL de la DNCG et de la LFP!", a clamé Aulas sur Twitter.

L’ancien dirigeant lyonnais, nommé président d’honneur et toujours actionnaire minoritaire du club (via sa société Holnest), a été évincé de ses fonctions le 5 mai dernier alors qu’il devait initialement resté en place encore trois ans. Son départ a finalement été acté moins de six mois après la prise de pouvoir de Textor, échaudé par ce qu'il juge comme une petite entourloupe de son prédécesseur juste avant la vente.

Face aux médias mardi, il a ainsi révélé que des fissures étaient apparues dès le début du processus de vente, en citant un mail comme source du conflit entre les deux hommes. Il reproche ainsi à Aulas de ne pas l’avoir averti des inquiétudes de la DNCG après avoir reçu un mail où celles-ci étaient noyées dans une abondance d’informations.

"Enfouir de très mauvaises nouvelles dans la pièce jointe d’un mail ‘positif’, dans un paragraphe, la veille de la fin de la transaction, déplore-t-il. On doit envoyer cela à tous les acteurs du dossier. Et pas qu’à moi. Car cela peut impacter le business. Si mes équipes avaient appris cette restriction dès ce mail de décembre, j’aurais demandé de restructurer la vente plutôt que de prendre un demi-milliard de dollars en cash pour les donner aux vendeurs. J’aurais pris plus d’argent pour l’investir, pour le mettre sur le bilan et la santé du club. J’aurais non seulement injecté 86 millions pour le bilan et 50 millions pour les dettes. Quand on a apporté tant d’argent, c’est impensable d’avoir ce type de restrictions. Je ne suis pas content par rapport à ce mail qui dissimulait un avertissement. Si j’avais su cela, je peux vous promettre que je n’aurais pas apporté ce demi-milliard aux vendeurs. J’aurais demandé à retravailler la transaction. C’est l’une des difficultés de notre relation avec Jean-Michel."

Article original publié sur RMC Sport