OL: "On a parlé de recrutement, pas de communication", Blanc dément avoir été recadré par Textor
Depuis le début de saison de l'OL, Laurent Blanc s'est montré à plusieurs reprises désabusé. Les petites phrases de l'entraîneur lyonnais n'ont pas forcément été au goût de John Textor, qui a recadré le technicien, comme il l'a indiqué mardi soir lors d'un point presse: "Je lui ai demandé d’arrêter de jouer ce jeu avec les médias, de 'raconter des blagues' qui provoquent la polémique."
"On a parlé de recrutement, pas de communication"
A deux jours de la réception du PSG (ce dimanche à 20h45) lors de la quatrième journée de Ligue 1, Laurent Blanc est revenu sur cet échange avec John Textor: "Je l'ai eu en visio tout seul, avec Vincent (Ponsot). Je n'étais pas à cette conf (de mardi). Je ne peux pas en parler. Quand j'ai eu M. Textor, on a parlé de recrutement, pas de communication", a assuré l'entraîneur des Gones.
En ces derniers jours de mercato, l'OL a été actif sur le mercato malgré un encadrement de sa masse salariale et des "indemnités de mutations". Si Bradley Barcola est parti au PSG, Ernest Nuamah est arrivé tout comme Mama Baldé. Les deux joueurs seront à disposition de Blanc ce dimanche.
Blanc se sait en danger
Le club dirigé par John Textor vise publiquement une qualification pour la prochaine Ligue des champions. "C’est le moment pour le coach de faire son travail de coach, avait aussi ajouté John Textor. Je sais qu’il prend son travail au sérieux. Je lui ai demandé qu’il modère sa relation avec la presse et qu’il fasse en sorte que ce soit son travail qui parle pour lui".
Avec un seul point pris en trois matchs, l'OL se trouve déjà dans une mauvaise position sportive, sans compter que la situation autour du club est pesante. "Cela n'aide pas du tout pour avoir un climat de sérénité, mais on est là pour préparer le match, on a assez de soucis avec pas mal de blessés, a commenté Blanc. Croyez-moi, on est motivés, surtout concentrés sur ce match. On a fait beaucoup de vidéo. On essaie de régler nos problèmes à nous."
En cas de défaite, la position de Laurent Blanc semblera un peu plus fragilisée avant la première trève internationale. "Quand un entraîneur ne gagne pas il est en danger, sous pression, c'est la norme de notre métier, a décrit limpidement l'intéressé. Si on n'a pas de résultat, on est sous pression."