OL: "Le seul responsable, c’est Aulas, il a construit et détruit ce club", estime Riolo
Dernier de la classe. L’OL vit un début de saison cauchemardesque et occupe actuellement la place de lanterne rouge après sept journées de Ligue 1. Sans aucune victoire au compteur (deux nuls, cinq défaites). Le remplacement de Laurent Blanc par Fabio Grosso sur le banc n’a pour l’instant rien apporté d’intéressant et les Gones se sont à nouveau inclinés dimanche sur la pelouse de Reims (2-0).
Le début de gouvernance de l’Américain John Textor, qui a racheté le club en décembre dernier, est en train de virer au fiasco. Et selon Daniel Riolo, cette situation résulte de la gestion de Jean-Michel Aulas, l’ancien patron emblématique de l’OL, parti au moment du rachat dans des conditions houleuses.
"Quand je parlais du Gang des Lyonnais, du fait qu’Aulas était devenu un problème depuis des années… On a quand même appris récemment qu’un gamin qui allumait sur Twitter à droite à gauche était payé par le club, a expliqué Riolo lundi dans l’After sur RMC. Ce n’est pas à l’échelle du PSG, qui ne paye pas les comptes laquais. Mais la direction des clubs qui veut maintenant gérer la communication de cette façon, en payant des mecs ou en donnant des pseudo-infos à deux balles à des comptes laquais, voilà où ça mène."
Un investisseur de Textor souhaiterait se retirer
"Ce qu’il se passe au PSG me fait également penser à ce qu’il se passe à Lyon, a poursuivi Riolo. Aulas a pleins de journalistes potes, on les connaît tous, mais il faisait aussi ça: payer des mecs qui répandent de fausses informations et à l’arrivée, on épargnait les vrais responsables. Depuis des années, le seul responsable de l’état actuel du club, c’est Aulas. Aulas, il a construit et il a détruit ce club."
Dans ce contexte tendu, Textor doit désormais composer avec la déception de l’un de ses partenaires financiers. Selon L’Équipe, la société Iconic, actionnaire d’Eagle Football et associée au rachat de l’OL, souhaiterait partir en faisant jouer son option de vente. Elle demanderait le remboursement des 75 millions d’euros qu’elle a investi dans cette opération estimée à 800 millions d’euros. De quoi ajouter un nuage supplémentaire dans le ciel lyonnais, déjà bien chargé en ce début d’automne.