ONU: l’Assemblée générale s’ouvre dans un contexte de graves crises multiples

AP - Mary Altaffer

La séance plénière de l’Assemblée générale de l’ONU s’est ouverte mardi 19 septembre, avec des discours forts d’États-membres, dans un contexte de multiples crises mondiales. En pleine invasion de l’Ukraine par la Russie, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fait sa première apparition en personne à la tribune, peu après le discours de son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva. Mais l’attention est également tournée vers le Haut-Karabakh, sur lequel l’Azerbaïdjan a lancé une nouvelle offensive.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est monté ce mardi à la tribune de l'ONU pour la première fois depuis l'invasion russe, face à une communauté internationale fragmentée et ébranlée par des crises en série, en particulier la guerre en Ukraine. Il y a un an, il avait exceptionnellement été autorisé à intervenir via un message vidéo.

Cette fois, il était là en personne, pour la session de haut niveau de l'Assemblée générale annuelle des Nations unies mardi et une réunion spéciale du Conseil de sécurité mercredi, avant de partir pour Washington où il sera reçu à la Maison blanche jeudi.

Zelensky accuse la Russie de « génocide » en déportant des enfants ukrainiens

Dans son discours, Volodymyr Zelensky a accusé la Russie de « se servir du prix des aliments (...) et de l'énergie nucléaire comme d'une arme », estimant que Moscou n'avait « aucun droit de détenir des armes nucléaires », a-t-il lancé à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, où il a été longuement applaudi.

Pour sa part, le vice-président chinois a relevé que les deux premières puissances économiques mondiales faisaient face « à de nombreuses difficultés et défis ».

(et avec AFP)


Lire la suite sur RFI