Origines, mauvaise qualité… Le sombre business de l’huile d’olive

La DGCCRF a épinglé la majorité des huiles d'olive analysées. - Credit:MATHIEU THOMASSET / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Après une enquête de la répression des fraudes, près de la moitié des bouteilles examinées ne seraient pas conformes, explique Europe 1.

Vous avez certainement sur la table (ou dans votre placard) une bouteille d'huile d'olive. Seulement, nos confrères d'Europe 1 soulèvent un problème de taille : de nombreux produits relèveraient d'une pratique commerciale trompeuse. Les journalistes se basent sur un message d'alerte, publiée par l'association UFC-Que choisir, le 9 août. Ce dernier est très explicite. « Près de la moitié des huiles d'olive prélevées ont été déclarées non conformes lors d'une enquête menée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) », s'alarme l'association de consommateurs.

Il faut dire que l'huile d'olive a toujours la cote en France. En moyenne, près de 110 000 tonnes sont consommées dans le pays, soit deux litres par ménage et par an d'après la DGCCRF. Un marché qui a visiblement attiré des grossistes peu scrupuleux, selon l'enquête des gendarmes de la consommation en France, mais également les experts de l'UFC-Que choisir. Selon ces derniers, plus de six bouteilles sur dix seraient frauduleuses. « La fraude la plus fréquente, c'est vraiment la qualification “vierge extra” qui est mentionnée sur l'étiquette, alors qu'elle ne devrait pas l'être. C'est vraiment un problème, quand une huile qui devrait être vendue 2 ou 3 euros est affichée à 15, voire 30 euros », explique à nos confrères Morgan Bourven, journaliste pour l'association UFC-Que choisir.

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