Uniqlo, Sandro et Inditex, le groupe espagnol qui compte de nombreuses marques de fast fashion telles que Zara, Bershka ou encore Pull & Bear, sont à nouveau visés par une plainte déposée par des associations Ouïghours pour “recel de crimes contre l’humanité”, “génocide”, “réduction en servitude aggravée” et “traite des êtres humains en bande organisée”, rapporte Le Parisien. Après une première plainte classée sans suite en avril 2023, cette seconde plainte a été déposée mardi 16 mai dernier avec constitution de partie civile, permettant alors d’obtenir la désignation d’un juge d’instruction.

Cette nouvelle plainte vise plus particulièrement les groupes Uniqlo – Comptoir des cotonniers, Princesse Tam Tam, Helmut Lang, etc. –, SMCP – Sandro, Maje, Claudie Pierlot & Fursac – Inditex et Skechers USA. Ces quatre groupes sont accusés par l’association anticorruption Sherpa, le collectif Éthique sur l’étiquette, l’Institut ouïghour d’Europe (IODE) et une plaignante Ouïghoure ayant été internée dans la province de Xinjiang, au nord-ouest de la Chine. “Les associations demandent l’ouverture d’une information judiciaire afin qu’un juge d’instruction puisse enquêter et faire la lumière sur les éventuelles responsabilités des multinationales de l’habillement qui profiteraient du travail forcé des Ouïghours pour la fabrication de leurs produits”, ont-elles déclaré dans un communiqué commun, rapporte Fashion Network.

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