Ouganda : les députés instaurent la peine de mort et la prison à vie pour les homosexuels

Alexander Spatari

En Ouganda, la répression contre les homosexuel·le·s se durcit. Mardi 21 mars, le Parlement a effectivement adopté une loi visant à renforcer la criminalisation de l’homosexualité, rapporte RFI. Au total, 387 député·e·s se sont prononcé·e·s en faveur de ce texte de loi, et seulement deux ont voté contre. Il prévoit notamment la peine de mort pour le délit "d’homosexualité aggravée", qui concerne par exemple les récidivistes ou les séropositif·ve·s. Pour le délit d’homosexualité "simple", les personnes encourent la prison à vie.

À côté de cela, la loi envisage jusqu’à 14 ans de détention pour "tentative" d’homosexualité et jusqu’à 6 mois de prison pour celleux (ami·e·s, famille…) qui ne dénonceraient pas un·e homosexuel·le. En outre, organiser un mariage gay ou fournir une aide immobilière à une personne homosexuelle (en louant une chambre à un couple, par exemple) peut également conduire à une peine de 10 ans d’incarcération.

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Enfin, celleux qui feraient la promotion de l’homosexualité, comme les organisations de défense ou toute personne diffusant du matériel encourageant les pratiques LGBTQ+, s’exposent à 20 ans derrière les barreaux.

Pour entrer en vigueur, ce texte de loi doit d’abord être validé par le chef de l'État Yoweri Museveni, qui a un mois pour donner son accord ou non. Volker Türk, le Haut-Commissaire des Nations (...)

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