Pétition pour la dissolution de la Brav-M : un député Renaissance nommé pour examiner le texte

Mise en cause dans plusieurs affaires de violences policières survenues en marge des manifestations contre la réforme des retraites, la Brav-M (Brigades de répression de l'action violente motorisées) fait l’objet d’une pétition en faveur de sa dissolution. Lancée jeudi dernier sur la plateforme citoyenne de l'Assemblée nationale, cette dernière dépasse désormais la barre des 193 000 signatures. La barre des 100 000 signatures requises pour qu’une des huit commissions permanentes du Palais Bourbon soit saisie, comme dans ce cas précis la commission des Lois, a été atteinte. L’Obs a annoncé que la commission avait ainsi nommé mercredi le député Renaissance de la sixième circonscription de Gironde, Éric Poulliat, comme rapporteur, pour décider si la pétition sera examinée en interne ou classée.

Comme le prévoit l’article 148 du règlement de l’Assemblée nationale, si la commission décide d’examiner la pétition après « proposition du rapporteur », elle « peut décider d’associer à ses débats les premiers signataires », mais aussi d’auditionner le ministre lié à cette requête, ici celui de l’Intérieur, Gérald Darmanin. « Un rapport reproduisant le texte de la pétition ainsi que le compte rendu de ses débats » sera ensuite publié à l’issue des discussions.

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