Pain au seigle, pain blanc... Les origines du pain à travers le monde

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L’histoire du pain a probablement commencé dès la Préhistoire. Les bas-reliefs ornant les tombeaux révèlent aussi des Égyptiens mangeurs de pain. Un usage qui remonte à plus de vingt siècles avant notre ère. Faite d'orge ou de froment, d'eau et peut-être de lait, la pâte était pétrie dans de larges cuvettes de terre, puis coulée dans des moules qui avaient été préalablement chauffés en les empilant de façon spéciale. La préparation enfournée prenait généralement une forme conique, mais elle pouvait aussi être ronde ou triangulaire. Il existait même des pains fourrés à la figue sycomore ou aux dattes !

Si le pain était une denrée commune aux peuples du Proche-Orient ancien, les Grecs, grands cultivateurs de céréales, ont inventé l'art de la boulangerie. Après avoir conçu le grand four s'ouvrant de face, utilisé plus tard en cuisine, ils diversifient compositions et formes. Ils mêlent aux pâtes herbes parfumées, huiles onctueuses, fruits fondants... Au IIe siècle, il est ainsi fait mention de 72 variétés différentes.

Essentiel, le pain a été, du Moyen Age à la fin du XIXe siècle, l'aliment de base des pauvres, qui en mangeaient jusqu'à 1 kilo par jour, parfois sous la forme d'une portion épaisse appelée "tranchoir", utilisée en guise d'assiette sur laquelle était posée la viande (quand il y en a) et sa sauce. Souvent au seigle, il était aussi parfois à l'orge ou à l'avoine. Les plus fortunés, eux, optaient plutôt pour le froment : c'est le fameux pain blanc.

Selon la légende, John (...)

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