Au Pakistan, la Cour suprême "invalide" l'arrestation de l'ex-Premier ministre Imran Khan
La Cour suprême du Pakistan a invalidé jeudi l'arrestation de l'ex-Premier ministre pakistanais Imran Khan, à l'origine de violentes manifestations dans tout le pays. Toujours en détention pour le moment, il doit comparaître vendredi devant la justice.
L'ex-Premier ministre pakistanais Imran Khan comparaît vendredi 12 mai en justice après l'invalidation par la Cour suprême de son arrestation, qui avait déclenché des émeutes dans tout le pays.
Imran Khan avait été arrêté mardi alors qu'il était entendu par un tribunal d'Islamabad pour l'une des nombreuses affaires de corruption le visant, puis placé en détention provisoire le lendemain pour une durée de huit jours.
Mais jeudi, la Cour suprême a invalidé son arrestation, après que celle-ci a déclenché de violentes manifestations dans tout le pays. La Cour l'a toutefois maintenu en détention jusqu'à l'audience de vendredi.
Des centaines de policiers ont été blessés et plus de 2 000 protestataires arrêtés, principalement dans les provinces du Pendjab (centre-est) et du Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest), d'après la police. Au moins neuf personnes sont mortes dans des incidents liés aux manifestations, violemment réprimées par les forces de sécurité, selon la police et les hôpitaux.
Chose rare au Pakistan, des milliers de partisans du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), la formation politique d'Imran Khan, s'en sont pris aux symboles de l'armée, l'accusant d'avoir contribué à l'éviction de son leader, au pouvoir de 2018 à 2022.
Aggravation de la crise
Avec AFP
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