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Paralysie supranucléaire progressive (PSP) : causes, symptômes, diagnostic, traitement, pronostic

La paralysie supranucléaire progressive (PSP) est une pathologie dont la prévalence est de 4,9 pour 100 000, soit 5 000 cas en France selon l’association PSP France. Cette pathologie relève des syndromes parkinsoniens atypiques. Instabilité posturale avec chutes, aimantation du regard, rigidité musculaire, troubles intellectuels en sont les principales manifestations. Découvrez en quoi consiste cette maladie, ses symptômes, ses causes et ses traitements.

La paralysie supranucléaire progressive (PSP), ou syndrome de Steele-Richardson-Olszewski, est une maladie neurovégétative rare. Cette maladie du cerveau se rapproche à la fois de la maladie d’Alzheimer et de la maladie de Parkinson. Selon l’Institut du Cerveau, elle concerne 3 à 6 % des syndromes parkinsoniens atypiques. Cette maladie génère des lésions au niveau du tronc cérébral, ce qui donne lieu à des chutes en arrière (rétropulsions), une paralysie du mouvement oculaire, une hypotonie des muscles du cou (rétrocolis) et des troubles cognitifs. Elle affecte majoritairement les sujets âgés de 60 ans et plus, mais peut se manifester dès 40 ans.

Le premier symptôme à se manifester est une raideur du tronc et des muscles. Les mouvements et la marche se font donc avec lenteur et avec des risques de perte d’équilibre (chutes en arrière). Progressivement, une paralysie affecte les mouvements oculaires, les yeux semblant figés. À ces symptômes s’ajoutent des difficultés de déglutition qui augmentent le risque de pneumonie du sujet, (...)

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