Si vous avez comme moi la trentaine, et que vous êtes une femme, vous vous êtes très certainement déjà posé à peu pris 1000 fois la question de la maternité. Pas parce que ce sujet vous intéresse naturellement, mais à cause de la pression sociale liée à l’injonction de devenir mère. Et, même si vous avez un avis bien tranché sur le fait de ne pas vouloir d’enfant, il vous est probablement arrivé de vous sentir acculé·e par des assertions du style : “avoir des enfants est la plus grande joie d’une vie”, “vous regretterez plus tard de ne pas en avoir fait” ou encore “tu vas finir seul‧e et personne ne s’occupera de toi”. Bien sûr, vous avez toujours dénigré ces maximes qui ne vous semblent pas le moins du monde légitimes pour justifier de faire un enfant, mais vous avez surtout eu envie d’envoyer balader les personnes qui vous les ont énoncées avec la plus grande décontraction. Et si on vous disait qu’une récente étude tord le coup au supposé désespoir des gens qui ne sont pas devenus parents ?

C’est en effet le constat d’une étude américaine publiée le 5 avril dans la revue PLOS ONE et relayée par le Guardian. Des chercheurs de l’Institute for Public Policy and Social Research de l’Université du Michigan ont sondé 1000 adultes entre le 12 et le 22 avril 2022, en prenant en compte des critères tels que le sexe, l’âge, l’origine ethnique, l’éducation, le revenu, le statut marital, l’identification LGBTQIA+, mais aussi l’âge de la décision de non procréation et le degré de regrets (...)

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