Ce Paris-là aussi a des failles
Jamais vraiment dans son match et battu à la régulière par une séduisante équipe niçoise, Paris redescend déjà de son petit nuage. Après un début de saison qui avait fait naître de grands espoirs pour cette énième nouvelle ère, les Rouge et Bleu ont affiché d'importantes limites.
Jusqu’ici, tout allait bien. Les événements se déroulaient pour le mieux dans le meilleur des mondes pour ce PSG qui s’était permis d’humilier Lyon chez lui le temps d’une mi-temps, avant une trêve internationale qui ne devait être qu’une légère pause dans sa montée en puissance. Au point qu’avoir vu les noms de Dortmund, Milan et Newcastle sortir des petites boules de l’UEFA, annonciatrices d’un automne européen bouillant, n’avait affolé personne. Et puis, patatras. Ce vendredi soir, Nice s’est présenté au Parc des Princes pour dégonfler toute cette confiance accumulée et afficher aux yeux de tous le constat que ce Paris nouveau a également des failles. Et plus grandes qu’on ne le pensait.
Marge 0
Cette fois, le premier revers de la saison sera arrivé bien plus tôt que l’an dernier, quand la bande de Christophe Galtier avait passé le Nouvel An dans la peau de la seule équipe des cinq grands championnats européens à ne pas avoir goûté à la défaite. Avant de suffoquer pendant six mois. Si pour l’heure, rien n’indique que la version pilotée par Luis Enrique connaîtra la même trajectoire après la déception du jour, les motifs de réflexion sont tout de même nombreux pour le technicien espagnol. « Je suis content parce que j’ai vu mes joueurs lutter jusqu’à la dernière minute. Une défaite fait toujours mal, mais j’ai vraiment apprécié l’état d’esprit de chacun de mes joueurs », a-t-il tout de même tempéré en conférence de presse après les débats.…
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