Paris : dans les quartiers nord, les kiosquiers fuient l’insécurité
Insécurité, vandalisme ou cambriolage. Dans certains quartiers de la capitale, les kiosques sont aux abonnés absents. C’est le cas des quartiers situés entre Barbès et Stalingrad, entre les 10e et 18e arrondissements de Paris, d’après les informations du Parisien, parues ce vendredi 3 novembre. Là-bas, les conditions de travail étaient trop problématiques pour les vendeurs de journaux. Un à un, les kiosquiers ont quitté les lieux, lassés des vendeurs à la sauvette, des vols et des agressions. Aujourd’hui, le seul kiosque qui subsiste dans les environs se situe rue Louis-Blanc.
Pourtant, le directeur général de MédiaKiosk, Marc Bollaert, s’enthousiasme du nouvel essor des kiosques à journaux dans la capitale. « Nous sommes aujourd’hui les plus grands diffuseurs de presse de Paris ! a-t-il indiqué au Parisien. 56 % des titres sont distribués par nos kiosques, assure le patron. Car, en dix-huit ans, nos concurrents ont fondu. Il n’existe plus que 98 maisons de la presse, contre 500 au début des années 2000. Quant aux Relay H, on en compte 58 à Paris, alors qu’ils étaient 180. Nous nous positionnons désormais vraiment comme les leaders de la diffusion. »
Le renouveau des kiosques à journaux
Finies les grèves, les révoltes des gilets jaunes ou même la crise sanitaire. Les nouveaux kiosques à journaux, inaugurés par la maire de Paris Anne Hidalgo en 2018, connaissent un véritable renouveau dans la capitale. Les objets souvenirs qui y sont proposés attirent même les tour...