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Parkinson : une maladie moins fréquente mais plus grave chez les femmes

Les femmes sont moins touchées par la maladie de Parkinson, mais la pathologie semble influencée par des facteurs allant de l’âge de la ménopause au nombre de grossesses.

Entre hommes et femmes, Parkinson n’a pas exactement le même visage. « Cette maladie a été assez peu spécifiquement étudiée chez les femmes, parce qu’elle est plus présente chez les hommes », résume l’épidémiologiste Marianne Canonico, à la tête d’une étude tout juste publiée sur les facteurs de risques féminins de la maladie de Parkinson. Cette pathologie affecte peu à peu la capacité de mouvements et constitue la deuxième maladie neurodégénérative après Alzheimer.

Et le sexe joue incontestablement un rôle : dans la fréquence de cette pathologie et dans la manière dont elle se manifeste. « Le risque de développer une maladie de Parkinson est deux fois plus élevé chez les hommes, mais la mortalité est plus élevée chez les femmes et la maladie y progresse plus vite », notait en 2019 un résumé paru dans le Journal of Parkinson’s Disease. « De plus, les symptômes […] varient entre les hommes et les femmes », poursuivent les auteurs.

Les chutes sont, ainsi, plus fréquentes chez les femmes, tandis que les hommes tendent plus souvent à saliver de manière excessive ou à voir leur marche interrompue par un blocage des jambes.

Hormones protectrices ?

Pourquoi de telles différences ? On l’ignore largement et, à ce stade, les chercheurs en sont encore à circonscrire quels facteurs de risque affectent spécifiquement les femmes. C’est l’objet de l’étude chapeautée par Marianne Canonico pour l’Inserm et publiée dans...

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