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La passion du travail appartient-elle au passé ?

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Laura, 35 ans, l’assène : «Moi, passionnée ? Jamais! J’ai vu ma mère brandir son adoration pour son métier de monteuse, au point d’en oublier qu’elle avait une fille ! Je préfère la pondération et je l’assume. » Elle apprécie, « sans l’idolâtrer », son travail de coordinatrice dans un centre social et culturel. « Je veux une vie ! » dit-elle. En signant son livre le Piège du métier passion (Alisio), Anne-Claire Genthialon, 39 ans, parle de son propre choix: devenir journaliste, son rêve de toujours… « Je me suis mise à travailler en presse quotidienne jour, nuit, week-end, sans en être récompensée, et ça m’a usée, ainsi que mon couple », confie-t-elle. Elle a donc fini par lâcher ce métier tant aimé qui le lui rendait bien mal. « Je me suis sentie blessée comme après une rupture amoureuse », ajoute-t-elle, n’espérant plus qu’un « métier raison », celui qui assurera sa subsistance sans l’éreinter. Laura ou Anne-Claire sont loin d’être des exemples isolés. « Passion » ou « vocation », ces deux termes empreints de religiosité, ne semblent plus trouver preneurs dans la jeune génération d’actifs quand, selon l’Ifop, un Français sur trois déclare traverser une grosse crise de motivation au travail. Un chiffre qui grimpe à 40% chez les 25-34 ans.

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La crainte d'être...

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