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Peut-on reprocher à Angela Merkel de ne pas avoir été assez féministe ?

Elle a été pendant seize ans l’une des rares femmes à la tête d’un pays. Angela Merkel représente un symbole pour l’égalité des genres, un paradoxe pour celle qui n’a jamais prétendu avoir une politique pour autant féministe.

C’est une icône qui est sur le point de fermer le chapitre de vingt ans de vie politique. Angela Merkel, la première chancelière allemande, quitte ses fonctions le 26 septembre. Si elle représente un modèle d’ascension politique pour plusieurs générations de femmes, Angela Merkel ne brille ni par une quelconque incarnation d’un pouvoir qui se dirait féministe, ni par sa politique sur l’égalité des genres. Ce constat se pose rarement en ces termes pour les hommes ; alors faut-il forcément en attendre plus des femmes responsables politiques sur ce terrain ?

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Un bilan mitigé sur l’égalité des genres

« Nous devrions tous être féministes ! », la chancelière allemande a finalement lâché le 8 septembre dernier avant d’ajouter : « Quelque chose a changé dans notre pays. Il y a vingt ans, je n’aurais pas noté quand seuls des hommes discutent sur une estrade. Aujourd’hui, je considère que ça n’est plus possible. »

Une prise de parole tardive puisque jamais l’égalité des genres n’a été son cheval de bataille politique, au contraire. « Sur les questions de l’avortement, de l’inégalité salariale, des violences faites aux femmes et de la participation égale aux postes de direction, presque rien n’a changé en seize ans », résume à « Libération » Margreth Lünenborg, professeure de communication et médias à la Freie Universität de Berlin. En effet, l'IVG,...

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