Piqûres sauvages : où en est-on, un an après les premiers signalements ?

Un an après les premières plaintes pour piqûre sauvage, l’enquête est au point mort. Malgré des milliers de plaintes, les analyses sanguines n’ont pas permis de déceler la présence de produits toxiques. Retour sur un phénomène qui reste inexpliqué.

Les premières alertes sont venues d’outre-Manche. Dès la fin 2021, plusieurs personnes, principalement des jeunes femmes, déclarent avoir été piquées dans des lieux publics, notamment en boîte de nuit.

Rapidement, les témoignages se multiplient à travers le Royaume-Uni puis toute l’Europe. Le phénomène touche également la France, à Nantes d’abord, puis Béziers, Grenoble…

Les plaintes se multiplient, et les victimes décrivent toutes le même scénario : une sensation de piqûre soudaine, le plus souvent dans une foule, parfois suivie de malaises.

La crainte de la soumission chimique, notamment à l’aide de drogues comme le GHB, se répand et les mesures de sécurité se multiplient sur les sites de festivals et dans les établissements festifs.

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L’enquête piétine

Pourtant, après plus de 2 000 dépôts de plaintes et des milliers d’analyses réalisées, aucune trace de produit toxique n’a pu être identifiée. Et les signalements de piqûres ont presque disparu au cours des derniers mois.

Des traces d’injection et des bleus ont bien été identifiés sur les victimes mais faute de preuves supplémentaires, et en l’absence d’agression, la plupart des plaintes ont dû être classées.

L’hiver pourrait expliquer la baisse des signalements (moins de festivals et d’événements festifs de grande ampleur), mais à ce jour, cette vague...

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