En plein imbroglio avec son parti Horizons, Philippe réitère "avec loyauté" son soutien à Macron

L'ancien Premier ministre Edouard Philippe  le 21 juillet 2021 à Paris - Ludovic MARIN © 2019 AFP
L'ancien Premier ministre Edouard Philippe le 21 juillet 2021 à Paris - Ludovic MARIN © 2019 AFP

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"Je soutiens le président de la République avec loyauté et conviction", a assuré Edouard Philippe ce samedi, lors d'un déplacement à Niort, dans les Deux-Sèvres. Après l'imbroglio autour de la fusion d'Horizons, le parti que l'ancien Premier ministre vient tout juste de lancer, et d'Agir, dirigé par le ministre du Commerce Franck Riester, Édouard Philippe a tenu à réitérer son soutien à Emmanuel Macron:

"Je ne suis pas candidat à l’élection présidentielle. Je l’ai dit, je soutiens le président de la République avec loyauté et conviction. C’est mon choix. Pour moi, ce sera mon choix", a-t-il assuré.

"Je développe Horizons et le reste, c'est du temps perdu", a-t-il poursuivi. "J'avance, en grande loyauté avec le président de la République et en totale détermination avec ce que je souhaite faire et donc je parle depuis longtemps", a-t-il terminé, faisant référence à une possible candidature à l'élection présidentielle de 2027.

Ce soutien intervient alors que la veille, vendredi, le parti Horizons d'Édouard Philippe avait annoncé suspendre sa fusion avec le mouvement "Ensemble citoyens", la réunion des formations soutenant le président de la République en vue de l'élection d'avril prochain.

Échec de la fusion entre Horizons et Agir

À l'origine de cette tension entre Édouard Philippe et Emmanuel Macron, l’échec de la fusion entre la formation du maire du Havre et Agir, le parti dirigé par le ministre du commerce extérieur, Franck Riester. Selon plusieurs sources, les négociations entre les deux partis avaient capoté en raison de l’implication d’Emmanuel Macron qui aurait demandé à Franck Riester "de ne pas le faire". Une intervention qui a provoqué la colère d'Edouard Philippe et de ses soutiens.

Officiellement, l’entourage du chef de l’État dément que ce dernier se soit mêlé de "tambouille politicienne", affirmant qu’il "préfère gérer Omicron plutôt qu’Horizons", relate Le Monde, à l'origine de ces révélations. En réalité, d'autres sources confirment cette implication: Emmanuel Macron aurait voulu empêcher le maire du Havre de se retrouver en position de force pour les négociations sur la répartition des candidatures aux législatives.

Article original publié sur BFMTV.com