Plus de la moitié des femmes doivent lutter contre les douleurs de leurs règles au travail

Réunissez un groupe de femmes dans une pièce, et vous découvrirez rapidement que personne n’est à égalité en ce qui concerne les règles.

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Alors que certaines d’entre nous ne ressentent que quelques crampes durant cette période, une grande quantité de femmes subissent des douleurs suffisamment invalidantes pour affecter leur travail.

Une enquête YouGov, réalisée sur 1 000 femmes par le programme en direct d’Emma Barnett sur BBC Radio 5, a découvert que 52 % des femmes subissent des douleurs tellement puissantes durant leurs règles que cela affecte leur travail.

Mais une grande quantité de femmes – 27 % - avouent avoir peur d’en parler à leurs patrons.

Et les dans 52 % initiaux, environ un tiers d’entre elles a avoué avoir déjà pris une journée de congé à cause de cela.

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Le Dr Gedis Grudzinskas, un gynécologue basé à Londres, a expliqué que les femmes devraient être plus ouvertes au sujet des douleurs de leurs règles, et que les employeurs devraient être plus compréhensifs.

Il a expliqué à BBC: « Les menstruations sont normales, mais certaines femmes souffrent horriblement, et elles souffrent en silence ».

« Je ne pense pas que les femmes devraient être timides à propos de cela, et les entreprises devraient être arrangeantes et autoriser les femmes à rester chez elles lorsqu’elles ont des règles très douloureuses ».

Il suggère également que les employeurs mettent en place des « congés menstruels », qui existent déjà au Japon.

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« Les congés menstruels aideraient les femmes à se sentir mieux comprises et plus à l’aise dans le monde du travail, ce qui est une chose positive », dit-il.

« Il y a également un manque de prise de conscience concernant le fait que certaines règles douloureuses indiquent que quelque chose va mal, comme l’endométriose ».

« Les gens oublient que les femmes représentent la moitié des effectifs ».

« Si elles se sentent soutenues, elles seront heureuses et productives ».

alicesholl