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Pollution intérieure : attention aux peintures que vous utilisez

En choisissant une peinture d’émissions A +, vous êtes certain de prendre soin de votre intérieur. Pas forcément à en croire la nouvelle analyse réalisée par l’UFC-Que Choisir. Depuis 2013, une réglementation a été mise en place afin d’attribuer une note aux peintures en fonction de leurs émissions de substances chimiques. Si les meilleurs élèves récoltent un A +, les plus problématiques obtiennent un C à cause de leur contamination de l’air intérieur.

Mais, selon l’UFC-Que Choisir, cette classification n’est pas toujours gage de sécurité pour les consommateurs. « La preuve, c’est que si les analyses réalisées dans le cadre de notre nouveau test de peintures blanches dévoilent que certaines peintures sélectionnées sont non polluantes, d’autres qui portent également la classe A + sont très émissives en substances chimiques et contaminent fortement l’air intérieur de la pièce repeinte », dévoile l’Union des consommateurs.

Des composés organiques volatils

L’UFC donne l’exemple d’une peinture notée A + mais pour laquelle jusqu’à 5 400 microgrammes de composés organiques volatils (COV) par mètre cube d’air 3 jours après les travaux ont été relevés. Et après 28 jours, ce taux était encore de 1 900 µg/m3 d’air de COV. Des premiers tests avaient été réalisés sur les peintures par l’UFC en 2016 : « À l’époque, Que Choisir avait salué l’initiative, mais la réglementation qui la régit est...

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