Pornocriminalité : le site Jacquie et Michel dans le viseur de la justice pour « viol » et « proxénétisme »

Le parquet de Paris a indiqué jeudi, avoir ouvert une enquête à l’encontre du site pornographique Jacquie et Michel. Le 27 février dernier, trois associations féministes avaient signalé les violences sexuelles subies par plusieurs actrices, victimes de viols.

« On dit merci qui » ? Grâce à la mobilisation d’ Osez le féminisme !, les Effronté.es et du Mouvement du Nid relayant les témoignages d’actrices déclarants avoir été contraintes à des pratiques sexuelles « hors-normes et douloureuses », une enquête confiée à la police judiciaire a été ouverte le 10 juillet.

Tout a commencé par une vidéo du site Konbini, dans laquelle deux actrices lèvent le voile sur les conditions de tournage sordides du porno amateur. Dans un double-témoignage poignant, elles racontent avoir été contraintes à des actes sexuels auxquels elles n’étaient pas préparées : « J'avais dit pas d'anal, on m'a proposé de le faire, j'ai dit non [...] et pendant l'une des scènes ils ont quand même essayé contre mon gré », témoigne une des deux jeunes femmes. 

« Cheval de Troie de la culture du viol »

L’essor médiatique de ces témoignages a révélé aux yeux des internautes, la réalité de l’industrie pornographique dénoncé depuis plusieurs années par plusieurs associations. Interrogée par le « Parisien », Claire Quidet, présidente de l’association du Mouvement du Nid, déclare à propos de cette vidéo que c’est la première fois que des victimes osent dénoncer ouvertement les « violences physiques et sexuelles imposées par de la contrainte morale, ou de la surprise, et donc assimilable à du viol » du porno amateur.

De son côté, Claire Charlès présidente des Effronté-es, indique que la...

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