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Pourquoi Amélie Nothomb refuse (toujours) l'injonction au mariage

Albin Michel
Albin Michel

Son écriture désarçonnante, ses thèmes de prédilection (l'amour, le corps, la féminité, la manipulation, le passé), son goût immodéré pour le champagne, ses chapeaux... On pourrait brosser à gros traits la personnalité d'une des romancières les plus populaires du paysage littéraire : Amélie Nothomb. Mais l'autrice saura toujours sortir des cases avec une réflexion, une conviction ou une formule bien choisie.

Ainsi longtemps, Amélie Nothomb a assumé sa vie solitaire, celle d'une femme émancipé du couple. Aujourd'hui, dans les pages de Paris Match, c'est une autre injonction qu'elle déboulonne volontiers : le mariage. La conteuse moderne, à qui l'on doit Stupeur et tremblements (prix de l'Académie française), Premier sang (Prix Renaudot) et Ni d'Eve ni d'Adam (Prix de Flore) explique que, même si elle est amoureuse d'un homme ("d'un français, on fait ce que l'on peut !", ironise-t-elle), l'union sacrée est loin d'être un absolu pour elle.

Très loin, même. Elle détaille pourquoi, avec l'humour qu'on lui connait bien : "L'amour se passe d'institution, je préfère vivre dans la clandestinité".

Un refus des injonctions et des diktats

Un art de la formule dont ses nombreux et fidèles lecteurs sont familiers. En interview toujours, relève Gala, la romancière belge poursuit sur un autre thème source de multiples injonctions et stigmatisations, à savoir la maternité : "Fonder une famille, c'est beaucoup trop dangereux....

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