Pourquoi le concours Miss France se retrouve devant la justice
Miss France dans le viseur de la justice. Vendredi 18 novembre 2022, le conseil de prud'hommes de Bobigny se penche sur une affaire opposant le concours de beauté et l'association Osez le féminisme. Cette dernière accuse la société Miss France et Endemol, sa boîte de production, de pratiques discriminatoires au droit du travail dans les critères de sélection des reines de beauté. Comme le relate Le Figaro daté du même jour, deux versions du règlement sont à l'œuvre : au niveau national, dorénavant, les candidates sans limite d'âge peuvent être ou avoir été mariées, être mères ou être tatouées… en théorie. En effet, cet assouplissement des règles de sélection reste à l'appréciation des organisateurs des éditions régionales du concours. "Les comités s'adaptent comme ils le souhaitent. Certains gardent les critères précédents, comme limiter l'âge de 18 à 24 ans, quand d'autres nous suivent", avait affirmé Alexia Laroche-Joubert, présidente de Miss France, dans les colonnes de TVMag le 21 juin 2022.
Ainsi, l'association Osez le féminisme milite pour une harmonisation des règles de Miss France au niveau national et régional. Elles s'insurgent notamment contre les injonctions du comité envers les postulantes, en termes de taille minimum (1,70m). La direction du célèbre concours, diffusé chaque année sur TF1, a mis de l'eau dans son vin, en encadrant désormais la compétition nationale avec un contrat de travail de trois jours de travail payé 84 euros par jour. Mais le collectif féministe (...)