Pourquoi Emmanuel Macron s'obstine à vouloir inscrire l'IVG dans la Constitution ?
Inscrire dans la Constitution la « liberté » des femmes, qui leur « est garantie », d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse (IVG). Tel est le projet d'Emmanuel Macron, a annoncé La Tribune Dimanche, samedi 28 octobre. Ce dimanche 29 octobre, dans la matinée, le chef de l'Etat a confirmé par un post sur X sa volonté de déposer un projet de loi constitutionnelle au Conseil d'État en début de semaine.
Fondé sur le travail des parlementaires et des associations, le projet de loi constitutionnelle sera envoyé au Conseil d'État cette semaine et présenté en Conseil des ministres d’ici la fin de l'année.
En 2024, la liberté des femmes de recourir à l'IVG sera irréversible. https://t.co/4uSoIJu310— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) October 29, 2023
Il sera donc ajouté à l'article 34 de la Constitution que « la loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté de la femme, qui lui est garantie, d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse ».
Sanctuariser le droit à l'avortement
Déjà, le 8 mars dernier, à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, le président de la République s'était engagé à inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution. « Je veux aujourd’hui [...] graver la liberté des femmes de recourir à l’interruption volontaire de grossesse. (...) Pour assurer solennellement que rien ne pourra entraver ou défaire ce qui sera ainsi irréversible », avait-il déclaré. Il répondait alors à certaine...