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Pourquoi les femmes ont tendance à cacher leur parcours de PMA au travail

Une récente étude menée par l'assureur Zurich UK a révélé un chiffre alarmant : plus d'un tiers des femmes ayant initié un parcours PMA l'auraient caché à leur patron par crainte de perdre leur emploi. Par ailleurs, 58% des 250 femmes interrogées qui suivaient un traitement de fertilité auraient déclaré qu'elles ne se sentiraient pas en mesure d'en parler à leur employeur, car elles redouteraient que cela ne nuise à leur progression de carrière ou qu'elles soient jugées moins engagées dans leur travail.

Des craintes qui s'ajoutent à un traitement lourd et contraignant, très difficile à vivre également psychologiquement (notamment en cas de fausse couche). Car il faut parvenir à se dégager du temps pour se rendre à de nombreux rendez-vous tout en continuant à travailler.

Selon l'étude, 19% des femmes sous traitement auraient estimé que le fait de prendre des congés pour se rendre à ces rendez-vous était la partie la plus difficile de leur expérience. Et près d'une sur huit aurait déclaré que le plus éprouvant était de prendre un congé annuel après une fausse couche. Une femme sur sept aurait également affirmé se sentir discriminée par son manager du fait de suivre une PMA.

L'étude a aussi constaté que plus d'une femme sur 10 suivant une FIV aurait quitté son emploi en raison d'un manque de soutien de son employeur, et près d'une sur sept (14%) serait obligée de réduire ses heures de travail.

Au Royaume-Uni, plus de 50 000 femmes...

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