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Voici pourquoi les gynécologues veulent limiter le recours à l'examen pelvien

À l'occasion du congrès Pari(s) santé femmes, qui se tient à Lille les 25, 26 et 27 janvier, le Collège national des gynécologues et obstétriciens (CNGOF) a annoncé de nouvelles recommandations en ce qui concerne la pratique clinique de l'examen pelvien.

Souvent considéré comme intrusif, il fait partie des examens gynécologiques actuellement recommandés dans un certain nombre de cas à des fins de détection et de prévention. Il s'agit d'une "inspection et palpation des téguments et organes périnéaux et pelviens, avec souvent mise en place d’un spéculum et toucher digital vaginal et parfois rectal", indique le CNGOF.

Cependant, le recours systématique à l'examen pelvien est pointé du doigt par le Collège. En cause ? Il n'apporterait pas systématiquement de bienfaits reconnus, a reconnu mercredi 25 janvier 2023 le CNGOF lors d'une conférence de presse à laquelle l'AFP a participé.

"Les professionnels de santé, et la société dans son ensemble, se posent la question de la justification et des modalités de réalisation de cet examen pelvien dans le suivi médical de la femme", indique le CNGOF.

Les professionnels de santé ont ainsi énoncé plusieurs recommandations afin que cet examen ne soit pas systématique. Pour une femme enceinte n’ayant pas de facteur de risque d’accouchement prématuré, le recours systématique à l'examen pelvien "lors des consultations de suivi n’est pas (...) recommandé car ne diminuant pas les complications de la grossesse", précise le Collège.

De plus, face (...)

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