Qui n’a jamais supplié son père pour boire dans son verre de vin, en plein repas de famille ? C’est lors des fêtes de fin d’année que beaucoup d’enfants avalent leur première goutte d’alcool. Une étude de l’OFDT (Observatoire français des drogues et tendances addictives) réalisée en décembre 2020 montre qu’en classe de sixième, 44% des élèves ont déjà goûté à de l’alcool. Ces chiffres font toutefois état d’un net recul de l’âge de l’initiation à l’alcool, puisqu’en 2010, 51% des élèves de sixième en avaient fait l’expérience. Beaucoup se souviennent (nous aussi !) de ce goût âpre, voire infect, mais aussi de cette désinhibition soudaine, cause de situations (très) gênantes en famille… Tout cela vous rend nostalgique ? Ce qui peut resssemble à une tradition au sein des familles françaises causerait en réalité de graves dommages dans le développement d’un enfant… Plusieurs études s’accordent pour dire qu’une initiation précoce à l’alcool présente des risques pour leur santé. Vraiment ? On vous explique tout !

La consommation précoce d’alcool nuirait au développement du cerveau d’un enfant, d’après Valérie Lemaire, chargée de mission prévention jeunesse à la Mildeca (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives). Interrogée par l'association France Assos Santé, elle explique que faire boire “un fond de coupe de champagne” à son enfant risque d’altérer son cerveau. Cela pourrait engendrer des troubles cognitifs ou des troubles de l’apprentissage, (...)

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