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Vous avez encore passé le week-end à ne RIEN faire ? Il y a une explication scientifique à ce gros gâchis

Nous sommes au regret de vous annoncer que les vacances sont finies. C’est lundi, c’est la rentrée et il faut se rendre à l’évidence : le week-end semble bien loin derrière vous. Si vous n’avez absolument rien fait de vos 48 heures de farniente avant la reprise, rassurez-vous, c’est normal. Et c’est la science qui le dit !

On a une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise, c’est que c’est lundi (ça vous avez dû vous en rendre compte) - qui plus est le lundi de la rentrée - et que vous avez (encore) passé votre week-end à glander sur votre canapé au lieu de profiter de vos dernières heures de vacances. La bonne, c’est qu’on a une explication parfaitement rationnelle pour vous éviter de vous flageller.

Tous les ingrédients étaient réunis, les étoiles étaient alignées, vous aviez 5 événements Facebook, une crémaillère, deux anniversaires, un verre avec des collègues, une to do longue comme le bras, l’envie de faire 10 000 choses et le résultat est là. Vous n’avez rien fait pendant deux jours. Nada. Le néant.

To chill or not to chill ?

Pourtant, ce n’était pas l’envie (et les possibilités) qui manquaient. “Et si j’allais voir tel film ? Oh il y a aussi cette expo qui s’arrête bientôt. Non mais il faudrait que j’aille courir un peu au parc. On se fait un brunch dimanche babe ?”. On sait comment ça se finit : Netflix and chill. Ou juste chill.

“Oh et si j'allais un peu sur Insta... Tiens, j'ai faim. En même temps il est 14h32 et je n'ai toujours pas pris de p’tit dej. Bon bah tant qu'à faire, je vais regarder un épisode de ma série pendant que je mange mon avocado toast du pauvre (comprenez une vieille tartine de pain de mie). Mais un seul, après je me bouge.” Bilan, le séchoir à linge trône toujours en plein milieu du salon, la lettre qu'on devait poster est toujours là, les poubelles n'ont pas été descendues et le frigo est toujours désespérément vide. Et avant que vous ayez eu le temps de dire ouf, on était déjà lundi. Tant d’ambition et si peu de concrétisation, ça s’appelle l’échec.

Évidement, un sentiment de culpabilité vous a envahi. Surtout quand vous avez vu toutes les photos de vos potes en train de faire de la randonnée ou de se taper des pancakes de folie sur Instagram. On ne veut pas enfoncer le couteau dans la plaie mais en plus c’était le dernier week-end du mois d’août, les dernières heures des vacances avant de retrouver votre bureau (et tous vos mails en retard), les heures de pointe dans le métro, les devoirs de vos enfants... Bref, l’ultime moment pour profiter un maximum de vos 48 heures off. Mais pourquoi tant de haine envers vous-même ?

Trop de choix tue le choix

Sachez que ce phénomène porte un nom : la paralysie du temps libre. Les scientifiques ont démontré qu’en ayant trop d’options, on est vite dépassé et on n'arrive pas à se décider. Un peu comme quand il y a une carte à rallonge au restaurant et qu'on finit par prendre le premier truc qui vient sur la carte... Et qu’on est déçu.

Alors, on préfère ne pas choisir et se priver de tout. C’est en tout cas la théorie du psychologue américain Barry Schwartz qui appelle cela le Paradoxe du choix. Moins on a le choix, moins on a de décisions à prendre et plus on s’en satisfait. Au moins, ça vous évitera de culpabiliser dimanche soir.