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Près d'un cancer sur deux pourrait être évité selon le nouveau baromètre de l'Institut national du cancer

Sept Français·es sur dix s'estiment aujourd'hui bien informés sur les différents types de cancer et les comportements à adopter pour s'en prémunir. Mais plus les questions se font précises sur ces-dits comportements, plus il est permis d'en douter. C'est le constat du 4e Baromètre cancer publié le 30 janvier dernier par l'Institut National du Cancer (Inca) et Santé Publique France, réalisé en 2021 sur 5 000 personnes âgées de 15 à 85 ans.

Alors que les principaux facteurs de risques sont spontanément cités — le tabac, l'alcool, l'alimentation –, certains chiffres semblent problématiques : ainsi, plus d'un fumeur sur cinq (21,2 %) considère qu’il existe un risque de cancer lié au tabac seulement au-delà de 20 cigarettes fumées par jour. De même, plus de 6 personnes sur 10 estiment que le nombre de cigarettes fumées par jour est plus grave que la durée du tabagisme. Et plus d'un·e Français·e sur deux est persuadé·e que faire du sport permet de nettoyer ses poumons du tabac.

Dans la plupart des cas relève le Baromètre, les personnes interrogées placent le curseur de risque au-dessus de leur propre consommation. Le problème c'est que, bien souvent, les fumeur·euses n'ont pas abordé ces risques avec un professionnel de santé, alors que les conseils d'un spécialiste sur l'arrêt de la cigarette augmentent sensiblement les chances de réussite selon l'INCa.

L'impact de l'alcool, pourtant deuxième facteur de risque cancer évitable (mais citée en 3e position par la population, derrière le (...)

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